Il est difficile pour la jeunesse actuelle de se projeter vers un mode de vie plus écologique et loin des villes qui les rejettent.
Les contraintes sont nombreuses, les salaires inexistants, une retraite future au minimum financier et de plus en plus tardive.
Les infrastructures manqueront, leur descendance sera automatiquement affectée par le déclassement, pendant que quelques rigolos feront la publicité d’un monde libéral et mondialisé, proposant finalement une forme de féodalité des villes sur leurs territoires.
Alors, quand la campagne sera entièrement tributaire des villes, les relations économiques et sociales seront irrémédiablement altérées.
En France, le pouvoir central exerce une suprématie au niveau fiscal et une surveillance généralisée.
Le financier prime sur la nature.
La rente de l’état impute directement la vie des campagnes.
Le pire qui pouvait arriver à nos campagnes est l’investissement et l’expansion économique des villes sur les territoires ruraux de manière à enfler de plus en plus les bulles financières et proposer aux citadins de nouvelles formes de rente.
Un financier considère la ruralité comme un nouveau champ d’action et une formidable opportunité pour ses projets de taille démesurée.
Un financier considère la ruralité comme une grande exploitation agricole qu’il convient de rentabiliser et d’optimiser pour leur exploitation exclusive.
Un financier voit les ruraux comme une main-d’œuvre corvéable à souhait imposant ses règles administratives et techniques au détriment des patrimoines et des circuits économiques déjà existants.
Actuellement, il ne fait pas bon d’être du mauvais coté de la ville, un néorural est une sous-espèce de citoyen, c’est ce que je dénonce, et il n’est pas question de discuter un deal social avec un financier.