Depuis plus de 40 ans les petites exploitations agricoles disparaissent au profit de grands groupes financiers et industriels et nos politiques veulent nous faire croire qu’un avenir est possible dans le progrès technologique.
En effet, suite au rapport de Paul Champsaur du 19 février dernier, Président de l’Autorité de la statistique publique, a remis à Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et à Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique, le rapport qui lui avait été demandé en juin 2013 sur les conditions du basculement progressif du réseau téléphonique historique de cuivre vers les nouveaux réseaux à très haut débit en fibre optique.
Au travers du plan France Très Haut Débit, la France s’est engagée dans un important chantier de modernisation de ses réseaux de communications électroniques, avec l’objectif ambitieux d’assurer la couverture intégrale du territoire en très haut débit d’ici 2022. Cette modernisation va notamment s’appuyer sur le déploiement de nouveaux réseaux de fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH), par des opérateurs privés comme publics, pour un montant total d’investissement estimé à 20 milliards d’euros.
Atteindre cet objectif exige que l’ensemble des acteurs qui déploient aujourd’hui des réseaux de fibre optique, opérateurs privés et collectivités territoriales, aient une visibilité suffisante sur les conditions d’exploitation de leurs réseaux et sur la rentabilité de leurs investissements. La clarification des conditions de transition du réseau de cuivre historique vers les nouveaux réseaux de fibre optique constitue, à cet égard, un élément essentiel.
En visite ce matin au salon de l’agriculture, François Hollande s’est exprimé et a affirmé que l’agriculture est vulnérable et que l’état devra sécuriser et stabiliser. Et, dans un élan d’optimisme douteux a ajouté que les zones rurales ne seraient pas oubliées.
Etonnant non ???