Je remarque depuis un certain temps que les discours des ministres tendent de plus en plus vers une vision angélique de notre société.
De leur posture sans équivoque et leur fort sentiment de supériorité émane un sentiment ambigu peu en clin au débat.
Il faut quand même dire que les médias rapportent beaucoup plus d’argent à ces acteurs que leurs pensions déjà sur évaluées.
Alors quelle croissance ? La croissance par le travail et le partage des richesses ou les subsides d’une civilisation basée sur le paraître ?
Nous avons un cœur nous aussi dit Monsieur Le Maire à Monsieur Ruffin et compare le capitalisme à un doux battement de cœur.
La réalité est tout autre : le capitalisme est un cœur artificiel détenu par quelques personnes refusant le partage et détournant l’argent du monde entier.
Le problème de ce genre de matériel est avant tout philosophique.
Sommes nous prêts à donner à une machine le soin de réguler notre économie ou préférons nous agir humainement à une économie défaillante.
Il faut dire aussi que malgré une technologie à la pointe du progrès, un cœur artificiel à une durée de vie plus que limitée.
Je peux ajouter que la nature n’aime pas le vide et le fossé béant de la fracture sociale devra se résorber.