Pendant que les gens sérieux comptent leur argent, on se rend compte qu’il y a beaucoup de vendeurs et finalement très peu d’acheteurs.

Telle une intrication que l’on tente d’apercevoir, l’argent disparait dans un univers obscur fait de banquiers, de politiciens et de militaires véreux.

Ils souhaitaient s’affranchir de toutes les normes et finalement ils sont rattrapés par les nornes.

Tragique destin que leur tentative de fuite vers un refuge géré par les hommes et non pas par les dieux.

Ils ont testé la guerre et Ragnarök les submerge déjà dans l’attende de leurs flammes.

Brœðr munu berjask
ok at bönom verðask,
munu systrungar
sifjum spilla ;
Hart er í heimi,
hórdómr mikill,
skeggöld, skálmöld,
skildir ro klofnir,
vindöld, vargöld,
áðr veröld steypisk ;
mun engi maðr
öðrum þyrma

Quelle misère de voir ces gens sans scrupules ne jamais faire amande honorable ; c’est ce que j’appelle le manque de noblesse, mais dans leur petit crane de banquier, cela aurait pu être une ouverture vers un nouveau monde.

Peu être sur un malentendu et encore.

Je les vois monter sur leurs grands chevaux et se cabrer pour se faire voir.

Ils ont brulé un arbre et pensent que leur argent est un message de paix.

C’est quand même dommage de détruire délibérément des arbres remarquables.

Je ne suis pas à l’aise avec ces gens et ils verront de toute manière que leur chair est faible, leurs victoires fragiles et leurs certitudes insignifiantes.

XIII…