La propriété privée est la pierre angulaire de l’action empirique et philosophique de la politique actuelle.

Le but pour eux est de s’implanter localement et essayer d’imposer une sorte de dogme politique sur leurs nouvelles terres.

Peu importe si la modernité est déjà passée par là, ne compte que leur vérité basée sur leur vision personnelle du passé.

Ils veulent recréer à l’identique localement leur « réussite » d’origine, comme si leur existence était le seul ordre possible.

C’est ce décalage et la tentative d’annexion forcée sans prise en compte des populations qui mène à l’irrationalisme.

En général, c’est une sorte de retour à un système féodal qui est utilisé car il fait appel à des relations maitres – esclaves qu’ils maitrisent parfaitement.

La théologie permet de justifier leurs actions alors controversées.

Tout ce système basé sur la domination et l’argent montre l’utilisation abusive et calculée de leurs droits de propriété.

Il faut dire qu’ils ont tendance à se prendre pour des dieux.

Dans un but d’apaisement et de probité, ils nous contraignent finalement à participer à une obligation de conscience qui tente de nous rassembler de manière dogmatique.

Cet universalisme nouveau (même s’il a gout de banane), a priori, est censé nous unir dans une philosophie qui intègre finalement leurs acquis de manière définitive et obligatoire.

Par un simple raisonnement sur le sujet, on s’aperçoit que l’acceptation de ce nouvel ordre n’est en fait qu’une corruption de la justice.

Les propriétaires confortés dans leurs actions se développent et s’organisent dans ce nouvel ordre pour soumettre encore un peu plus les autochtones ainsi floués.

Le problème vient du fait qu’ils pensent avoir la responsabilité sur les biens et les personnes et n’hésitent à se proclamer maitres du temps et de l’espace par le constat affligeant du manque d’adhésion des populations.

D’ailleurs, ils ne se dispensent pas de privatiser pour leur propre compte les acquis communs.

Bien au contraire, car il faut selon eux, montrer leur réussite et leurs richesses indument acquises.

Soyons réalistes, négocier avec de tels personnages est vain.

Selon vous, quelles alternatives viables pourraient rendre nos territoires de nouveau exploitables pour le plus grand nombre ?

Leur planète est en fait notre planète et c’est à ce moment précis que les propriétaires veulent une « armée forte » au service de leur cause.

On en revient à regretter le bon vieux temps et nos terres façonnées par nos ancêtres, tout cela à cause de personnages fortunés et malfaisants.

Pourront-ils contrer une nouvelle jacquerie quand toutes les corporations sont concernées ?

A force de dénoncer nos tentatives de sortie de crise, ces hommes et femmes dits « importants » pensent que le rationalisme moderne est révolutionnaire et doit être circonscrit.