Elle n’existe pas dans notre constitution mais elle est autodéterminée par notre « classe dirigeante ».

A ce stade, après avoir dépensé tout l’argent des français, voire même un peu plus, nos dirigeants agitent le spectre de la crise boursière comme un signal clair et précis de leur puissance.

Par l’action politico-financière actuellement pratiquée, ils considèrent que leur système devient par la force des choses de plus en plus jeune et est à même de réussir là où tous les autres ont échoué.

Cette auto-organisation va bien sûr à l’encontre de la République, mais ils ne sont plus à une ambiguïté près.

La convergence et la mutualisation européenne du pouvoir conforte le bien fondé de cette organisation.

Ils se sentent tellement forts qu’ils réfutent toute opposition, même et surtout si elle est démocratique.

Mais, comme d’habitude, il y a un problème.

A force de vouloir transformer leurs échecs en réussite, il en résulte un affaiblissement généralisé du pouvoir et leurs attentes ne sont plus du tout en adéquation avec les besoins sociaux et environnementaux actuels.

Plutôt qu’une crise financière, je crois que l’Europe va devoir faire face à un « schisme » politique imposé non pas par le marché, mais par la nature implacable et vengeresse de notre réalité.

La gestion de la qualité (ISO 9000) ne pourra être satisfaisante car les enjeux dépassent largement la médiocre prestation des différents acteurs de terrain.

Nous vivons donc dans une période à hauts risques et la cause est directement imputable aux agissements douteux de ceux qui nous dirigent.