Quand ça part dans tous les sens, il arrive un moment où il faut faire le point.
Si j’ai bien compris. Le patron se targue d’avoir puisé sur les matières premières des bénéfices records de plusieurs milliards d’euros, en ne faisant pas signer de contrats, et en rémunérant ses fournisseurs pour un type de produit basique transformé par ses soins.
Jusque là, pas de quoi fouetter un chat.
Le problème vient du fait que le prix d’achat des matières est calculé sur le produit fini basique et non sur les produits valorisés qui ne sont pas pris en compte dans le calcul du prix d’achat.
Belle invention car les produits à haute valeur ajoutée ainsi obtenus ne sont plus sujets aux lois du marché.
Cela me laisse dubitatif et émerveillé par la capacité de certaines personnes à prendre les gens pour des cons.
Pourtant depuis de nombreuses années, je constate chez les fournisseurs une volonté de diversification de leurs activités, afin d’essayer et aussi par nécessité de leur garantir un minimum vital.
La valorisation des produits est quand même le but de toute entreprise.
Alors, au lieu de parler d’acheteur et de fournisseurs, pourquoi ne pas parler partenaires de filières bénéficiaires ?
Je me demande si la vengeance ne fait pas partie du plan MX.
Les normands pour cela ne sont pas francs du collier, si je peux m’exprimer ainsi.