Quand on a comme seule philosophie : « sucer n’est pas tromper », on évite de se prendre pour un cador.
La meilleure réponse apportée à notre période troublée est simplement une forme de négationnisme et de stoïcisme.
Que les stoïciens jouissent tant qu’ils voudront de leur sage imaginaire; qu’ils l’aiment tout à leur guise, ils n’ont point à craindre de rivaux; mais qu’ils aillent habiter avec lui la république de Platon, le royaume des Idées, ou les jardins de Tantale.
Erasme
Ainsi, pour un politique, se discréditer et reconnaitre ses faiblesses ne fait pas parti de son logiciel.
Le résultat obtenu est catastrophique et laisse entrevoir la réalité nue de leur incompétence.
Ils ne veulent en aucun cas qu’ils soient jugés pour se qu’ils sont.
Ils est préférable pour eux que les gens se sentent mal au fond, afin de démontrer leur puissance par rapport à leur charge.
Le pouvoir devient alors un instrument de haine et de malheur et rien ni personne ne pourra s’interposer à cette volonté indéfectible de domination.
Même si la parole est écrite, même si l’esprit si redouté s’exprime, le politique réfutera encore et encore, prétextant qu’il savait déjà depuis longtemps et que sa politique est en fait le résultat objectif de la raison.
