Souffrant depuis longtemps d’une polynévrite aigüe, nos dirigeants préfèrent se lover dans un hésychasme prudent.
Leur affectation caractérisée par un accroissement exagéré des dividendes ne suffit plus.
Ce n’est plus le gigantisme qui les motivent mais bel et bien une forme de gigantomachie.
Pourtant pendant ce temps, sur ce bateau de fer, l’iceberg menace et personne ne le voit.
Dans cette ambiance enjouée, l’orchestre joue pour les plus riches, et les troisièmes classes restent sur leur banc à attendre une arrivée pleine d’incertitudes. Les soutiers turbinent comme des fous et personne ne leur en fera reproche.
Par expérience, dans de nombreuses années futures, la solution à se problème sera trouvée mais dans un état de guerre permanent.
En effet plutôt que de lancer un vaisseau seul dans un environnement hasardeux, il sera décidé de voyager en convoi, limitant ainsi les risques d’avaries et surtout la rencontre d’obstacles invisibles à la surface.
Comme dirait le capitaine, avant d’être emballé dans la cretonne, je suis le seul maître à bord après Dieu.